Exercice Permaintenant de disfocalisation - Homo Sympa

Exercice Permaintenant de disfocalisation,

ou exercice ...

...quand ? tous les maintenant.

...quoi ? de dissolution du focus.

...mais !?: sans focalisation forcée, aussi cosmique soit-elle.

...donc?: refocalisation naturelle, biologique, organique, par une action plus subtile/profonde/essentielle/viscérale

Liberté, liberté, dans nos gestes, dans nos "ici", dans nos "maintenant".

Verbiage boboisé ? Vrai.

Commentaire organisé ? Allez.

Eric Henninot, La Horde du Contrevent, Tome1: "Le Cosmos est mon campement", sept 2017

Voilà un chapitre que je viens de clore, celui de la lecture haletante mais jamais haltée, toujours allante et halée au contact des rayons solaires d'ouverture d'esprit et d'humanisme que prodigue l'auteur de SF Alain Damasio dans l'un de ses romans très célèbres La Horde du Contre-Vent, dans tous les autres paraît-il, je n'en doute pas une seconde ! Ils sont sur ma liste...

...Dans le livre, hors du livre, près du livre hors d'ici dans cet espace entre les mots, car comme A. Damasio dit du dessinateur Eric Henninot qui a adapté en BD le pavé:

"Il aura fait, dans son art propre, l'intégralité du chemin comme je l'ai fait moi, avec mes petits mots noirs jetés en travers des pages.",

ou autrement: c'est toujours le lecteur qui fait vivre les mots une fois ceux-ci jetés sur le papier/web par leur auteur sans quoi ce ne sont que des mots; quand l'auteur même déjà parcourt un chemin pour relier le concret du dehors au concret du dedans.

De même, ce monde n'est rien sans les regards de tout ce qui vit.

J'ai clôt un chapitre de ma vie par la lecture de cette oeuvre. Lecture jamais interrompue, car induisant une relecture constante, même dans mon sommeil, de ces mots, ou de cet univers, ou de cet exercice pour le faire vivre, de tout ça en tout cas qui a brisé la glace de mon être à la hache de cette réalité... viscérale. La seule qui compte, pour moi.

Sans doute est-ce cette réalité toute biologique qui m'a tout de suite attiré sous la plume de l'auteur. Ce serait à juste titre, car le bouquin en est tissé: de boyaux. De ceux qui te serrent quand t'es prês de ceuelles que tu aimes profondément et que t'es prêt-e à suivre dans le plus éprouvant bordel du monde.

Le chapitre, derrière celui qu'incarne ces 700 et quelques pages, c'est celui, plus spirituel et en tout cas personnel d'accepter pour moi la distance physique qui me sépare de ceuelles que j'aime. Je prend la morale de la fin du livre [spoiler alert], délivrée par un de ses héros, le dénommé Sov, scribe de la Horde, comme un cadeau de quelqu'un qui a énormément compté.

Cela m'a fait réaliser ce qu'est un deuil bien fait: la digestion (di - gestion) d'un passé pour en garder le meilleur, ce qu'A. Damasio nomme... le "vif", ou le meilleur de nous-mêmes et des autres.

Le reste s'en va.

Et un espace s'ouvre pour maintenant. pour quelqu'un d'autre.

En conclusion, deuil et renaissance. A l'échelle de tous nos maintenant. Le vent n'est pas moins vif.

En conclusion, deuil et renaissance. A l'échelle de tous nos maintenant. Le vent n'est pas moins vif.